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Double Paire, Bougeoirs Serpent En Bronze Et Paire De Coupes Par F. Barbedienne

Double Paire, Bougeoirs Serpent En Bronze Et Paire De Coupes Par F. Barbedienne

Cet ensemble de quatre pièces est orné d'un fût tourné sur lequel s'enroule un serpent, chaque pièce signée F. Barbedienne à la base, les deux bougeoirs numérotés à l'encre au dessous 20110 et marqués CC, une tazza marquée d'un 3.

Taille:
Les tazzas : 18cm de hauteur, 11cm de diamètre
Les bougeoirs : 21cm de hauteur, 10,5cm de diamètre

Ferdinand BARBEDIENNE est né à Loudon dans le Calvados dans une petite ferme le 6 août 1810.
Il débute sa carrière parisienne comme marchand de papier peint, mais rencontre bientôt Achille Collas qui vient d'inventer une machine pour créer des répliques miniatures en bronze de statues antiques.
Ensemble, ils décident de se rapprocher des musées européens et commencent à vendre les répliques miniatures parfaites de leurs plus belles statues antiques, démocratisant ainsi les collections et rendant les œuvres d'art plus accessibles aux foyers.
En 1843, ils élargissent leur gamme aux statues réalisées par des artistes vivants et proposent des œuvres émaillées.
Barbedienne poursuit activement les contrats avec Jean Baptiste Clesinger ainsi que David D'Angers.
Parmi les artistes les plus célèbres approchés par Barbedienne et Collas figuraient August RODIN et Antoine Louis BARYE.
En 1859, Collas décède, laissant Ferdinand BARBEDIENNE seul propriétaire de l'entreprise qui connaît alors un succès suffisant pour inclure 300 ouvriers et est située rue de Lancry à Paris.
En 1865, Barbedienne est nommé président de la Réunion des bronziers.
En 1870, le début de la guerre franco-prussienne interrompit brièvement le commerce de l'art, mais Barbedienne reçut bientôt un contrat gouvernemental pour la production de canons, ce qui l'empêcha de la faillite.
Après la guerre, il reprend ses moulages d'œuvres d'art et, en 1876, achète 125 modèles de moulage à Antoine Louis BARYE. Il consacra un catalogue complet à ces sculptures et réussit extrêmement bien à les vendre.
Il décède en mars 1891. On dit qu’il a atteint la plus haute qualité de fonte jamais atteinte et qu’il a contribué à promouvoir la maîtrise française des arts du bronze.
La fonderie est reprise par son neveu, Gustave LEBLANC, qui continue avec le même niveau d'exigence fixé par Barbedienne jusqu'en 1952.

Référence:
Florence Rionnet, « Les Bronzes Barbedienne. L'œuvre d'une dynastie de fondeurs», Paris, Arthena, 2016.



















    1 600,00£Prix
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